Distillerie Metté
Située à Ribeauvillé, en France
LA DISTILLERIE METTÉ
C’est au coeur du village de Ribeauvillé que la distillerie Metté perpétue la tradition de la distillation artisanale alsacienne. Fidèles aux procédés de fabrication séculaires, Nathalie et Philippe Traber transmettent l’amour d’un produit élaboré avec soin grâce à leurs 28 liqueurs et 87 eaux de vie.
Rester digne de la mémoire de Jean-Paul Metté préside aux choix de cette famille d’artisans initiée aux mystères des alambics et habitée par la passion de transmettre un savoir-faire et une émotion. C’est dans la Rue des Tanneurs que Nathalie et Philippe façonnent des instants de plaisir subtilement distillés dont les amateurs n’ont pas fini de s’enthousiasmer.
JEAN-PAUL METTÉ
Au milieu des années 60, Jean-Paul Metté a tout juste 15 ans lorsqu’il attrape le virus de la chauffe. Ayant perdu son père très jeune, il prend goût à l’atmosphère des alambics de cuivre au contact de son voisin. Quelques années plus tard il ouvre sa propre distillerie, en promettant de rester fidèle à la qualité du produit et pour cela de rester petit.
Cette dimension artisanale, Jean-Paul Metté la transmet à Philippe Traber, son filleul. Il initie ce dernier aux secrets des fruits, du feu et du cuivre. Il en fait son successeur et fils spirituel. Naturellement, Philippe Traber prend alors la tête de l’entreprise lorsque Jean-Paul Metté prend sa retraite.
LE RESPECT DES TRADITIONS
Le hasard fait que Nathalie, la femme de Philippe a elle aussi grandi dans les mystères de la chauffe aux côtés d’un grand-père distillateur. Les deux époux joignent alors la gamme originelle et l’enrichissent de saveurs plus contemporaines et exotiques. Ce développement se fait toujours dans le respect des gestes ancestraux.
Ce respect de l’artisanat se retrouve dans toutes les étapes de la distillation, habitées par la passion de transmettre.
La passion et l’amour de leur métier, Nathalie et Philippe Traber les transmettent aujourd’hui à leur fils Timothée et à leur neveu Matthieu. Des gestes, une rigueur, une patience et une minutie qui donnent aux eaux de vie Metté toute leur précision.
La sélection des fruits
Tout commence par le choix des fruits, fleurs et épices. Contrairement aux idées reçues, les fruits destinés à la distillation, comme la quetsche d’Alsace, la prune d’ente ou la poire Williams de la vallée du Rhône, ne sont en aucun cas des produits gâtés. Les producteurs savent combien l’exigence du maître distillateur impose de livrer des fruits de première qualité.
Les fruits naturellement sucrés sont mis en fermentation (entre six et huit semaines) dans des fûts. Les baies, fleurs et épices sont quant à elles soumises à macération dans une eau-de-vie de vin. Comme un vigneron qui choisit au jour près le moment de vendanger, Philippe Traber évalue à quel moment il va convertir ses fruits en eau-de-vie. A leur odeur, leur goût, leur apparence, il sait quand le moment parfait est venu.
La distillation
Les fruits sont distillés dans de petits alambics traditionnels en cuivre. Les mêmes que ceux utilisés par Jean-Paul Metté. Les eaux-de-vie sont distillées deux fois pour garantir un équilibre idéal. Entre chaque distillation, les alambics sont nettoyés avec soin afin que le gras du fruit et les impuretés ne dénaturent pas le goût de l’eau-de-vie. Ces attentions et ces précautions indiquent une élaboration artisanale haut de gamme.
Le vieillissement
Chaque eau-de-vie vieillit durant minimum six ans dans des cuves inox ce qui permet de décharger « l’alcool » de son agressivité.
Etant entreposées à l’extérieur, elles sont soumises aux variantes du micro climat Alsacien. Ces écarts de température apportent toute leur complexité et leur finesse aux eaux-de-vie Metté.
Les eaux-de-vie hors d’âge vieillissent quant à elles en bonbonnes de verre de 30 litres placées au grenier durant environ vingt ans.
